3 juil. 2025
La vague de chaleur met les réseaux électriques européens en mode stress, avertit un expert.

Les réseaux électriques européens sont en souffrance sous la pression de la chaleur extrême, avec une demande d'électricité en forte hausse et des schémas d'approvisionnement incapables de suivre – déclenchant des fluctuations de prix sauvages et une volatilité croissante du marché.
Jean-Paul Harreman, directeur de Montel Analytics, a tiré la sonnette d'alarme alors que les températures élevées dans le sud et l'ouest de l'Europe perturbent l'équilibre délicat entre l'offre, la demande et la flexibilité.
Les températures sont actuellement jusqu'à 10°C au-dessus de la normale dans certaines régions d'Espagne et de France, poussant la demande en climatisation à des niveaux records.
La consommation d'électricité atteint son pic plus tôt dans la journée et à nouveau de manière aiguë le soir – juste au moment où la production solaire diminue, créant ce que les experts des réseaux appellent une « falaise solaire ».
Cet écart frappe durement les marchés de l'énergie. Dans des pays comme l'Allemagne et la France, les prix de l'électricité à un jour d'avance chutent en dessous de moins 100 € par mégawattheure pendant les heures ensoleillées, puis rebondissent au-dessus de 300 €/MWh en début de soirée.
Les centrales alimentées par des combustibles fossiles sont contraintes d'augmenter rapidement leur production pour répondre à la demande – un processus coûteux et inefficace pour lequel beaucoup n'ont jamais été conçues.
Les sources de base comme le nucléaire ressentent également la chaleur. En France, EDF a déjà averti que la production de la centrale de Bugey pourrait être réduite en raison des températures élevées des rivières, d'autres étant sous surveillance étroite.
Les marchés des services auxiliaires – la plomberie cachée du système électrique – clignotent également au rouge. Les prix d'équilibrage en Allemagne ont doublé, et les réserves rapides en Italie atteignent des niveaux record.
« Le paradoxe est frappant : abondance à midi, rareté la nuit », a déclaré Harreman.
La crise est un signe clair que le système énergétique européen est redéfini par des extrêmes climatiques.
Les analystes appellent à un investissement urgent dans le stockage, la réponse côté demande et un design de marché plus intelligent pour gérer des conditions de plus en plus imprévisibles.
Sans action, le coût pour maintenir l'électricité en marche ne fera qu'augmenter.
Jean-Paul Harreman, directeur de Montel Analytics, a tiré la sonnette d'alarme alors que les températures élevées dans le sud et l'ouest de l'Europe perturbent l'équilibre délicat entre l'offre, la demande et la flexibilité.
Les températures sont actuellement jusqu'à 10°C au-dessus de la normale dans certaines régions d'Espagne et de France, poussant la demande en climatisation à des niveaux records.
La consommation d'électricité atteint son pic plus tôt dans la journée et à nouveau de manière aiguë le soir – juste au moment où la production solaire diminue, créant ce que les experts des réseaux appellent une « falaise solaire ».
Cet écart frappe durement les marchés de l'énergie. Dans des pays comme l'Allemagne et la France, les prix de l'électricité à un jour d'avance chutent en dessous de moins 100 € par mégawattheure pendant les heures ensoleillées, puis rebondissent au-dessus de 300 €/MWh en début de soirée.
Les centrales alimentées par des combustibles fossiles sont contraintes d'augmenter rapidement leur production pour répondre à la demande – un processus coûteux et inefficace pour lequel beaucoup n'ont jamais été conçues.
Les sources de base comme le nucléaire ressentent également la chaleur. En France, EDF a déjà averti que la production de la centrale de Bugey pourrait être réduite en raison des températures élevées des rivières, d'autres étant sous surveillance étroite.
Les marchés des services auxiliaires – la plomberie cachée du système électrique – clignotent également au rouge. Les prix d'équilibrage en Allemagne ont doublé, et les réserves rapides en Italie atteignent des niveaux record.
« Le paradoxe est frappant : abondance à midi, rareté la nuit », a déclaré Harreman.
La crise est un signe clair que le système énergétique européen est redéfini par des extrêmes climatiques.
Les analystes appellent à un investissement urgent dans le stockage, la réponse côté demande et un design de marché plus intelligent pour gérer des conditions de plus en plus imprévisibles.
Sans action, le coût pour maintenir l'électricité en marche ne fera qu'augmenter.