7 juil. 2025
Le régulateur français déclare que les unités de 1300 MW peuvent fonctionner au-delà de 40 ans.

EDF peut faire fonctionner ses réacteurs d'une capacité de 1300 MWe au-delà de leur durée de vie initiale de 40 ans, à condition que les mises à niveau nécessaires soient effectuées, a décidé l'Autorité française de sûreté nucléaire et de protection radiologique.
EDF exploite quatre conceptions de réacteurs à eau pressurisée, connus sous les noms de 900 MWe, 1300 MWe, 1450 MWe N4 et 1620 MWe EPR. Ses 32 réacteurs de 900 MWe en fonctionnement ont été mis en service commercial entre 1977 et 1988, tandis que ses 20 unités de 1300 MWe ont démarré entre 1985 et 1993. Les quatre réacteurs N4 ont été raccordés au réseau entre 1984 et 1991. L'EPR de Flamanville 3 a été raccordé au réseau en décembre de l'année dernière.
En France, l'autorisation de créer une installation nucléaire est délivrée par le gouvernement, après consultation de l'Autorité de sûreté nucléaire et de protection radiologique (ASNR). Cette autorisation est délivrée sans limite de temps et un examen approfondi de l'installation, appelé « examen périodique », est effectué tous les dix ans pour évaluer les conditions de continuation de l'exploitation de l'installation pour les dix années suivantes.
L'ASNR a maintenant déterminé que les unités de 1300 MW peuvent continuer à fonctionner au-delà de leur quatrième examen périodique, effectué après 40 ans d'exploitation.
L'ASNR a noté que le quatrième examen de sécurité périodique des réacteurs de 1300 MWe est « d'une importance particulière puisque, lorsque certains équipements de réacteur ont été conçus, une hypothèse de 40 ans d'exploitation a été adoptée. La continuité au-delà de cette période nécessite une mise à jour des études de conception ou le remplacement d'équipements ».
Elle a déclaré : « L'ASNR considère que toutes les dispositions prévues par EDF et celles qu'elle prescrit ouvrent la perspective d'une exploitation continue de ces réacteurs pour les dix ans suivant leur quatrième examen périodique. »
Les dispositions prévues par EDF dans le cadre de la phase générique du quatrième examen périodique des réacteurs de 1300 MWe ont fait l'objet d'une consultation nationale du 18 janvier au 30 septembre 2024. L'ASNR a également consulté le public, via son site web, sur son projet de décision entre le 16 mai et le 15 juin 2025.
Dans sa décision, l'ASNR prescrit la mise en œuvre des principales améliorations de sécurité prévues par EDF, ainsi que des dispositions supplémentaires qu'elle considère nécessaires pour atteindre les objectifs de l'examen.
« Cette décision clôt la phase générique de l'examen, qui concerne les études et modifications des installations communes à tous les réacteurs de 1300 MWe, qui sont conçus selon un modèle similaire », a noté l'ASNR. « Elle est accompagnée d'une lettre formulant des demandes supplémentaires sur des sujets présentant des enjeux moindres. »
Le régulateur a déclaré que les améliorations et mesures seront appliquées à chaque réacteur individuellement lors de leurs quatrième examens de sécurité périodiques, prévus jusqu'en 2040. Ces examens tiendront compte des particularités de chaque installation, a-t-il dit. Les mesures prévues par EDF pour chaque réacteur seront soumises à une enquête publique.
L'ASNR exige qu'EDF rende compte annuellement des actions mises en œuvre pour répondre aux exigences et à leurs délais, ainsi que de la capacité industrielle d'EDF et de ses sous-traitants à réaliser les modifications des installations dans les délais impartis. Le régulateur exige que ces informations soient rendues publiques.
Selon un rapport de Reuters, EDF prévoit de dépenser 6 milliards EUR (7 milliards USD) pour prolonger la vie des réacteurs de 1300 MWe.
En février 2021, le régulateur français de la sûreté nucléaire a fixé les conditions pour la poursuite de l'exploitation des réacteurs de 900 MWe d'EDF au-delà de 40 ans. En août 2023, l'unité 1 de la centrale nucléaire de Tricastin, dans le sud de la France, est devenue le premier réacteur de puissance français autorisé à fonctionner au-delà de 40 ans.
EDF exploite quatre conceptions de réacteurs à eau pressurisée, connus sous les noms de 900 MWe, 1300 MWe, 1450 MWe N4 et 1620 MWe EPR. Ses 32 réacteurs de 900 MWe en fonctionnement ont été mis en service commercial entre 1977 et 1988, tandis que ses 20 unités de 1300 MWe ont démarré entre 1985 et 1993. Les quatre réacteurs N4 ont été raccordés au réseau entre 1984 et 1991. L'EPR de Flamanville 3 a été raccordé au réseau en décembre de l'année dernière.
En France, l'autorisation de créer une installation nucléaire est délivrée par le gouvernement, après consultation de l'Autorité de sûreté nucléaire et de protection radiologique (ASNR). Cette autorisation est délivrée sans limite de temps et un examen approfondi de l'installation, appelé « examen périodique », est effectué tous les dix ans pour évaluer les conditions de continuation de l'exploitation de l'installation pour les dix années suivantes.
L'ASNR a maintenant déterminé que les unités de 1300 MW peuvent continuer à fonctionner au-delà de leur quatrième examen périodique, effectué après 40 ans d'exploitation.
L'ASNR a noté que le quatrième examen de sécurité périodique des réacteurs de 1300 MWe est « d'une importance particulière puisque, lorsque certains équipements de réacteur ont été conçus, une hypothèse de 40 ans d'exploitation a été adoptée. La continuité au-delà de cette période nécessite une mise à jour des études de conception ou le remplacement d'équipements ».
Elle a déclaré : « L'ASNR considère que toutes les dispositions prévues par EDF et celles qu'elle prescrit ouvrent la perspective d'une exploitation continue de ces réacteurs pour les dix ans suivant leur quatrième examen périodique. »
Les dispositions prévues par EDF dans le cadre de la phase générique du quatrième examen périodique des réacteurs de 1300 MWe ont fait l'objet d'une consultation nationale du 18 janvier au 30 septembre 2024. L'ASNR a également consulté le public, via son site web, sur son projet de décision entre le 16 mai et le 15 juin 2025.
Dans sa décision, l'ASNR prescrit la mise en œuvre des principales améliorations de sécurité prévues par EDF, ainsi que des dispositions supplémentaires qu'elle considère nécessaires pour atteindre les objectifs de l'examen.
« Cette décision clôt la phase générique de l'examen, qui concerne les études et modifications des installations communes à tous les réacteurs de 1300 MWe, qui sont conçus selon un modèle similaire », a noté l'ASNR. « Elle est accompagnée d'une lettre formulant des demandes supplémentaires sur des sujets présentant des enjeux moindres. »
Le régulateur a déclaré que les améliorations et mesures seront appliquées à chaque réacteur individuellement lors de leurs quatrième examens de sécurité périodiques, prévus jusqu'en 2040. Ces examens tiendront compte des particularités de chaque installation, a-t-il dit. Les mesures prévues par EDF pour chaque réacteur seront soumises à une enquête publique.
L'ASNR exige qu'EDF rende compte annuellement des actions mises en œuvre pour répondre aux exigences et à leurs délais, ainsi que de la capacité industrielle d'EDF et de ses sous-traitants à réaliser les modifications des installations dans les délais impartis. Le régulateur exige que ces informations soient rendues publiques.
Selon un rapport de Reuters, EDF prévoit de dépenser 6 milliards EUR (7 milliards USD) pour prolonger la vie des réacteurs de 1300 MWe.
En février 2021, le régulateur français de la sûreté nucléaire a fixé les conditions pour la poursuite de l'exploitation des réacteurs de 900 MWe d'EDF au-delà de 40 ans. En août 2023, l'unité 1 de la centrale nucléaire de Tricastin, dans le sud de la France, est devenue le premier réacteur de puissance français autorisé à fonctionner au-delà de 40 ans.