5 déc. 2025

La production de pétrole de l'OPEP diminue en novembre malgré l'augmentation convenue.

La production pétrolière de l'OPEP a légèrement diminué en novembre, malgré un accord de l'OPEP+ pour augmenter la production ce mois-ci, en raison de pannes chez certains membres, a révélé une enquête de Reuters jeudi, ramenant l'offre du groupe encore en dessous de son objectif.

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole a pompé 28,40 millions de barils par jour le mois dernier, soit une baisse de 30 000 b/j par rapport au total d'octobre, selon l'enquête, le Nigéria et l'Irak enregistrant les plus grandes baisses.

L'OPEP+, qui comprend l'OPEP et des alliés comme la Russie, a ralenti le rythme de ses augmentations mensuelles de production en raison des inquiétudes concernant un excès d'offre. De nombreux membres fonctionnent près de leurs limites de capacité et certains ont pour mission de réduire encore leur production pour compenser une surproduction antérieure, limitant ainsi l'impact de nouvelles augmentations.

Dans le cadre d'un accord entre huit membres de l'OPEP+ concernant la production de novembre, cinq d'entre eux qui sont membres de l'OPEP - l'Algérie, l'Irak, le Koweït, l'Arabie saoudite et les Émirats - devaient augmenter leur production de 85 000 b/j avant l'effet des réductions de compensation totalisant 140 000 b/j pour l'Irak et les Émirats.

L'enquête montre que l'augmentation réelle par les cinq était de 40 000 b/j.

L'Irak a enregistré des exportations plus faibles, selon des données et des sources présentes dans l'enquête, en raison de l'entretien des pipelines. Au Nigéria, un incendie sur la plateforme de production Yoho et son arrêt en résultant ont contribué à réduire les expéditions.

Les estimations de la production en Irak et aux Émirats varient considérablement, de nombreuses sources extérieures plaçant la production des pays au-dessus de celle des pays eux-mêmes.

Bien que l'enquête de Reuters et les données fournies par les sources secondaires de l'OPEP montrent qu'ils pompent près des quotas, d'autres estimations, comme celles de l'Agence internationale de l'énergie, affirment qu'ils pompent des volumes considérablement plus élevés.

L'enquête de Reuters vise à suivre l'offre sur le marché et est basée sur des données de flux du groupe financier LSEG, des informations d'autres entreprises qui suivent les flux, telles que Kpler, et des informations fournies par des sources au sein des compagnies pétrolières, de l'OPEP et de consultants.