10 déc. 2025
L'UE prépare une nouvelle classe de VE compacts dans le but de réduire les coûts

L'Union européenne (UE) se prépare à introduire une nouvelle catégorie pour les voitures électriques compactes, avec des normes techniques plus légères que celles des modèles alimentés par batterie existants, selon un rapport de Nikkei Asia.
Cette initiative fait partie d'un effort pour réduire les coûts de fabrication et intensifier la concurrence tarifaire avec les marques chinoises.
La Commission européenne devrait publier prochainement un projet de cadre pour la catégorie "E car".
Cette nouvelle classe entrerait en vigueur dans les prochaines années une fois qu'elle aurait été approuvée par des institutions clés.
Selon la proposition en cours, la catégorie serait définie en utilisant des critères tels que les dimensions du véhicule, le poids et la cylindrée du moteur.
Les États membres doivent également discuter de la manière dont les exonérations fiscales nationales sur les véhicules pourraient s'appliquer à ces modèles.
Les règlements actuels de l'UE exigent que les voitures électriques soient équipées de fonctionnalités telles que la surveillance de la somnolence du conducteur, des systèmes de maintien de voie et des signaux d'arrêt d'urgence.
Ces règles ont été conçues autour de véhicules à plus grande autonomie et ont augmenté les coûts de production pour les petits véhicules électriques.
Les attentes de prix de l'industrie citées dans le rapport suggèrent que les modèles relevant de la nouvelle classe de véhicules électriques compacts pourraient se vendre de 10 à 20 % moins cher que les offres actuelles comparables, portant les prix de vente dans la fourchette de 15 000 à 20 000 € (17 500 à 23 200 $).
L'UE a déjà décidé d'augmenter les droits de douane sur les voitures électriques fabriquées en Chine, avec des droits atteignant désormais jusqu'à 45,3 %.
La nouvelle classification a pour but d'aider les fabricants européens à mieux rivaliser en termes de prix.
Le cadre est considéré comme particulièrement pertinent pour les groupes européens développant des voitures à batterie compactes, y compris Volkswagen, Stellantis et Renault.
Le rapport indique que les incitations liées à la classe E car – telles que le soutien au développement et les incitations fiscales – devraient dépendre des véhicules fabriqués au sein de l'UE.
Sur cette base, BYD, qui possède une usine de fabrication en Hongrie, serait le seul constructeur automobile chinois actuellement positionné pour bénéficier d'un tel soutien.
Au Japon, les modèles Kei sont définis par des limites sur des facteurs tels que la taille et les émissions, et représentaient 35 % des nouvelles immatriculations de véhicules légers au Japon en 2024.
L'UE a précédemment critiqué les réglementations kei du Japon, les décrivant comme une forme de barrière non tarifaire.
La propre classification des véhicules électriques compacts de l'UE est maintenant sur le point d'affecter les stratégies des fabricants japonais spécialisés dans les voitures kei.
Certains de leurs modèles pourraient être vendus en Europe sans nécessiter de modifications à leurs spécifications.
Cette initiative fait partie d'un effort pour réduire les coûts de fabrication et intensifier la concurrence tarifaire avec les marques chinoises.
La Commission européenne devrait publier prochainement un projet de cadre pour la catégorie "E car".
Cette nouvelle classe entrerait en vigueur dans les prochaines années une fois qu'elle aurait été approuvée par des institutions clés.
Selon la proposition en cours, la catégorie serait définie en utilisant des critères tels que les dimensions du véhicule, le poids et la cylindrée du moteur.
Les États membres doivent également discuter de la manière dont les exonérations fiscales nationales sur les véhicules pourraient s'appliquer à ces modèles.
Les règlements actuels de l'UE exigent que les voitures électriques soient équipées de fonctionnalités telles que la surveillance de la somnolence du conducteur, des systèmes de maintien de voie et des signaux d'arrêt d'urgence.
Ces règles ont été conçues autour de véhicules à plus grande autonomie et ont augmenté les coûts de production pour les petits véhicules électriques.
Les attentes de prix de l'industrie citées dans le rapport suggèrent que les modèles relevant de la nouvelle classe de véhicules électriques compacts pourraient se vendre de 10 à 20 % moins cher que les offres actuelles comparables, portant les prix de vente dans la fourchette de 15 000 à 20 000 € (17 500 à 23 200 $).
L'UE a déjà décidé d'augmenter les droits de douane sur les voitures électriques fabriquées en Chine, avec des droits atteignant désormais jusqu'à 45,3 %.
La nouvelle classification a pour but d'aider les fabricants européens à mieux rivaliser en termes de prix.
Le cadre est considéré comme particulièrement pertinent pour les groupes européens développant des voitures à batterie compactes, y compris Volkswagen, Stellantis et Renault.
Le rapport indique que les incitations liées à la classe E car – telles que le soutien au développement et les incitations fiscales – devraient dépendre des véhicules fabriqués au sein de l'UE.
Sur cette base, BYD, qui possède une usine de fabrication en Hongrie, serait le seul constructeur automobile chinois actuellement positionné pour bénéficier d'un tel soutien.
Au Japon, les modèles Kei sont définis par des limites sur des facteurs tels que la taille et les émissions, et représentaient 35 % des nouvelles immatriculations de véhicules légers au Japon en 2024.
L'UE a précédemment critiqué les réglementations kei du Japon, les décrivant comme une forme de barrière non tarifaire.
La propre classification des véhicules électriques compacts de l'UE est maintenant sur le point d'affecter les stratégies des fabricants japonais spécialisés dans les voitures kei.
Certains de leurs modèles pourraient être vendus en Europe sans nécessiter de modifications à leurs spécifications.
